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Quelques témoignages de paroissiens sur la pièce de théâtre « Partir, Rester, Résister »

Geneviève et Ono Iacono ont conçu et réalisé une pièce de théâtre inspirée de l’œuvre du pasteur Dietrich Bonhoeffer, en grande résonance avec l’actualité politique et religieuse d’aujourd’hui, avec notamment l’invasion de l’Ukraine.

Après le spectacle sur la vie de Saint Irénée en juin 2021, et le concert du 9 juin 2022, voici de nouvelles soirées au service de Fraternité Saint Irénée. Pour le 30 juin et le 1er juillet 2023, Geneviève et Ono ont réuni une immense équipe de bénévoles avec 17 acteurs, 6 musiciens, 3 solistes, 24 choristes, l’équipe Scène épi pour l’éclairage et le son, et de nombreuses personnes très efficaces, et l’appui de la Fondation Saint Irénée.

Malgré un contexte particulier qui nous a privés de ceux qui ont jugé prudent de ne pas se déplacer, nous avons accueilli 670 participants, deux soirées consécutives avec l’église Saint Irénée pleine, comme il y a 2 ans.

Geneviève a obtenu la diffusion dans le Progrès de Lyon lundi 25 juin et dans La Croix vendredi 30 juin, de la présentation du spectacle au plus grand nombre.

Michel Solerti l’a rappelé à la fin du spectacle : les dons collectés sont destinés à Fraternité Saint Irénée qui participe à l’hébergement et l’accompagnement de vingt personnes exilées et réfugiées. Nous souhaitons qu’ils bénéficient de l’accueil pratiqué par nos voisins allemands, en réponse à l’attente des accueillis et des accueillants. Nous retenons les derniers mots du pasteur Dietrich Bonhoeffer (page 66 du livre) « Pour moi, c’est la fin, mais aussi le commencement. Je crois au principe de notre fraternité chrétienne universelle, au-dessus de toutes les haines. »                                                  

Georges A.

Geneviève Iacono a l’art de susciter de l’intérêt pour les projets qu’elle lance. C’est le cas pour la pièce autour de Dietrich Bonhoeffer ; comme galvanisés, voilà que les participants, ses amis ou connaissances, se rassemblent, prêts à la suivre. Elle a fait appel à son amie, chef de chœur, Marie-France Dory, qui elle aussi, a cette qualité de rayonnement. Marie-France dirige ici un chœur d’une vingtaine de personnes dont je fais partie pour cette occasion. Nous sommes chargés de ponctuer par six beaux chants pleins de force, les moments intenses de la pièce : comme un « cœur » qui battrait et exprimerait alors les tensions, l’angoisse, les espoirs des protagonistes pour les sublimer. On sent très fortement, en tant que choristes, le lien entre l’action, la réflexion et la musique et de ce fait la participation à ce spectacle nous intéresse et nous touche beaucoup. 

Véronique B.

Depuis neuf mois environ nous cheminons avec Dietrich Bonhoeffer. Ce pasteur allemand nous invite à re-considérer la période trouble du nazisme et à en écouter les échos dans notre actualité et aussi dans nos cœurs. Comment se positionner face aux absolutismes qu’ils soient religieux, politiques, idéologiques ? Dietrich Bonhoeffer a eu le courage de résister au point de vouloir la mort d’un homme pour la défense de ses idées et il en a payé le prix. Autour de lui d’autres choisissaient de ne rien faire. La grande question du discernement est posée par cette pièce et nous, acteurs, nous ne pouvons pas rester indemnes des questions et combats intérieurs suscités par ce magnifique texte rédigé par Geneviève Iacono. Peut-être que cette pièce interroge autant acteurs que spectateurs sur la question du choix et de la décision ? Comment rester fidèle à soi-même, à ses valeurs mais aussi à la Parole de Dieu ? Comment ne pas tomber dans l’interprétation personnelle qui nous arrange ? Comment être une femme ou un homme libre … et éclairé ?

Frédéric et Isabelle M.